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O l i v i e r B u h a r d
J'ai toujours été amoureux de la Nature ! Natif de Lyon, mes parents s'installent rapidement dans l'Ain, en plein cœur de la Dombes, région réputée pour ses étangs et la faune aviaire qui les peuple. Aussi, mon regard se tourne rapidement vers le ciel : les oiseaux, mais aussi les étoiles puis les orages me fascinent, la région étant propice à l'observation du ciel pour tous ces aspects. Je passe alors de longs moments à l'observer, parfois lors de nuits calmes et dégagées l'oeil rivé à un télescope que j'aurai confectionné par moi-même, parfois aux aguets, guettant les grondements sourds et les lueurs fantomatiques d'un orage courant droit sur moi depuis les monts du lyonnais. M'ai ainsi resté le souvenir, indélébile et sûrement décisif, d'un 14 juillet des années 80 passé à admirer la voute céleste secouée par les colères de Thor alors que mes parents, inquiets, nous avaient rassemblés au rez de chaussée de la maison familiale afin de préparer une retraite sans doute futile, en cas de déchainement kéraunique.
Mes études me mènent tout droit vers une situation en recherche en cancérologie humaine : une passion qui me donne le droit d'en concrétiser une autre, recherche étant synonyme de liberté, ce qui me permet de gérer facilement mon temps et de m'adonner à mes observations vagabondes.
Le ciel est d'un attrait profond à mes yeux mais je déciderai tardivement à me lancer dans la photographie des phénomènes météorologiques violents. Le 13 mai 2006 se produit le déclic. Mes navigations sur la toile me mènent droit sur le forum de Christophe Suarez, où sont rassemblés de nombreux chasseurs d'orages français... Ce jour là, des orages sont attendus sur l'Ile de France... Ce seront mes premières photos d'orages, prises avec un modeste Nikon Coolpix 4300. Depuis, je guette avec avidité le ciel et les modèles météo durant toute la saison orageuse, à l'affût du moindre signe d'instabilité significative.
La communauté des traqueurs d'orages français se montre rapidement bien plus vaste que je ne le pensais de prime abord. J'ai ainsi la chance de rencontrer Henri puis le reste de la bande dont le noyau dur finira par joindre ses efforts pour fonder ce collectif. Je profite de l'aubaine pour acquérir mon premier reflex numérique, un Nikon D70s puis un Fuji S3 Pro, auxquels se trouvent en général visés divers optiques assez standards telles que le bien connu 18-70 mm AF-S Nikkor, un 70-300 apochromatique Sigma ou un 90 mm Tamron.
Amoureux de Nature et de photographie, je trouve alors dans nos traques tous les ingrédients d'un plaisir rare et pourtant simple, celui des bons moments partagés entre amis d'abord, et aussi peut être le moyen de trouver une certaine paix intérieure et une forme de communion avec les éléments qui m'offrent alors un moyen d'expression et de compréhension du monde qui nous entoure.
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